Raconter une histoire et la mettre en scène avec un robot
(interactivité sur les « 5 petits bateaux« – cliquez pour lire)
Atelier du mercredi 22/11 à Pontarlier
Produire des écrits, imaginer une histoire et lire à voix haute, pour créer un court film dans lequel un robot pédagogique programmé se déplace de lieu en lieu.
Étape 1 : construire la trame de l’histoire
- Définir les personnages :
Le(s) héro(s) et ses alliés, les « méchants », leurs buts et leurs quêtes.- S’intéresser à l’environnement :
Les lieux dans lesquels évoluent les personnages (les îles, les bateaux, les criques et autres terres lointaines).- Déterminer les événements, péripéties et obstacles rencontrés par le(s) héro(s) :
Comment va-t-il s’en sortir ?- Choisir une fin:
Heureuse ? Malheureuse ?
Pour ces différentes étapes, et pour faciliter la construction de l’histoire, différents documents qui peuvent être des aides pour les élèves, à télécharger ci-dessous:
– trame-de-l-histoire (odt)
– trame-de-l-histoire (pdf)
De nombreuses illustrations liées au thème choisi étaient disponibles. Toutes provenaient du site http://pixabay.com/ qui propose des images « CC0 » (vous pouvez copier, modifier, distribuer et représenter l’œuvre, même à des fins commerciales, sans avoir besoin de demander l’autorisation). Transfert de l’ensemble sur demande ou prêt dans le cadre des accompagnements de projets Canopé (lien pour l’année 2017-2018).
Étape 2 : rédiger son histoire
Pour pouvoir filmer l’histoire finale : il faut des contenus précis, à lire, en ayant déterminé les déplacements des personnages (du robot), les dialogues éventuels… La prise de parole des élèves sera continue, c’est une narration. On entre dans le genre oral du récit, il n’y a pas d’improvisation.
Il s’agit ici de construire, détailler, rédiger une histoire. Mais également de programmer un robot pour la raconter. Pour l’Atelier mené, nous n’avions que deux heures de temps ! On veillera donc à proposer une histoire « modeste » pour commencer.
A nouveau, un support permet de rédiger l’histoire, étape par étape. Il permettra également la lecture à voix haute, en donnant la possibilité de surligner les passages à lire, en fonction du personnage qui intervient.
Étape 3 : s’entraîner !
Pour pouvoir filmer l’histoire finale : il faut connaître son texte, la durée des différentes étapes. Car si l’on souhaite programmer le robot en une seule fois, il faut s’imprégner précisément du rythme du récit !
La colonne de droite du document « rédiger l’histoire » permet de préciser par écrit ces durées. Ces informations seront indispensable lorsque les élèves programmeront, pour connaître les temps de pause de robot…
Étape 4 : programmer !
Programmer le robot pour lui donner toutes les indications nécessaires : pour se déplacer entre les lieux définis, du point de départ à un point d’arrivée, avec des arrêts permettant de dérouler l’histoire, et de la raconter.
Pour cet atelier, nous avons travaillé avec le robot Thymio, et nous avons utilisé l’application Blockly4Thymio : un outil de programmation dite « séquentielle », qui permet d’enchaîner très simplement des actions, des déplacements, des pauses… Autre atout: les logiciels à installer (Aseba – Blockly4Thymio) sont des logiciels libres. Et l’interface de programmation (voir capture ci-dessous) est disponible en ligne, et hors ligne (pas besoin d’accès internet !).
Nous avons donc observé rapidement les actions possibles, pour se lancer ensuite dans la programmation qui allait permettre à notre « navire » de prendre la mer là où nous le souhaitions.
Étape 5 : essayer puis enregistrer !
Faire quelques essais en « exécutant » le programme : observer au fur et à mesure les déplacements et l’adéquation avec le rythme de lecture. Le document « rédiger l’histoire » peut permettre d’annoter, de « cocher » les étapes pour lesquelles il y aurait un problème, et ainsi mémoriser les étapes pour lesquelles des modifications sont à apporter.
Et il sera donc très certainement nécessaire de modifier le programme, d’ajuster au mieux les déplacements (le robot ne se déplace pas au centimètre près, il faut accepter une certaine imprécision).
Puis tenter l’enregistrement vidéo de l’histoire en suivant les déplacements de celui-ci vers les différents lieux visités, et publier cette vidéo pour une mise en ligne 😉 !
C’est donc ce résultat que vous trouvez ci-dessous.
Il s’agit seulement d’une « trace » de l’atelier ! Qualité sonore très modeste, bruits parasites… Seulement pour donner une idée 🙂 .
